- Téléphone : +22720 75 38 01
- 8h à 13h et 14h à 17h30
- contact@anbef-niger.org
En plus des offres de soins de santé et de planification familiale, l’ANBEF élargit ses services en créant des foyers de formation des jeunes filles dans les régions de Niamey et de Tahoua. Créé le 1er octobre 1997 avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population, le centre de formation de Niamey est situé dans l’enceinte du siège national de l’ANBEF, au quartier Dar Es Salam sur l’ancien pavé.
C’est un foyer d’apprentissage, ouvert du lundi au vendredi de 8h à 13h qui accueille des jeunes filles et des femmes scolarisées ou non. Des programmes éducatifs leur sont proposés, elles sont mises en apprentissage de plusieurs métiers ; une formation professionnelle à la couture, à la fabrication de produits d’entretien et d’hygiène, leur est proposée. L’objectif étant de les initier aux travaux manuels et de leur apprendre une activité génératrice de revenus.
Centre éducatif et social dont les prestations visent à faciliter l’insertion sociale et professionnelle des jeunes filles et des femmes, afin qu’elles puissent subvenir à leurs besoins et contribuer au développement économique du pays, le foyer de l’ANBEF propose une formation intensive de deux ans, alternant la théorie à la pratique.
Des ateliers de scolarisation, de sensibilisation à la vie communautaire, à l’économie familiale et une formation professionnelle en couture, au tricotage, à la cuisine, au maquillage, à la fabrication des produits cosmétiques et d’hygiène, ainsi que des objets de décoration et d’art sont dispensés.
qui comprend plusieurs thèmes tels que l’économie familiale, l’hygiène corporelle et menstruelle, l’hygiène vestimentaire et alimentaire, comment rendre l’eau potable, les bonnes manières, la santé sexuelle et reproductive, les sensibilisations sur la planification familiale, les maladies sexuellement transmissibles et les IST/VIH/SIDA, la puériculture (ensemble des pratiques et des savoirs qui se rattachent au fait de soigner des enfants en bas âge) et la connaissance du système reproducteur (appareils génitaux mâle et femelle).
qui englobe une formation pratique dans différentes activités génératrices de revenus comme la couture, le tricotage, le crochet, la broderie fait main, les arts ménagers (confection des draps de lit et pour bébé, des tableaux de décoration, des nappes de table, des rideaux et autres), la cuisine (des spécialités nigériennes africaines, européennes etc.), la fabrication des produits d’entretien et de ménage (savons liquides, encens, produits cosmétiques).
L’apprentissage au niveau du foyer dure deux (2) ans et est sanctionné par un diplôme. De sa création à aujourd’hui, le centre a formé plus de 1.250 filles et femmes. Parmi elles, beaucoup sont devenues des modèles de réussite, de véritables chefs d’entreprise, travaillant à leur propre compte et gagnant bien leur vie.
Financé par l’ANBEF avec l’appui de certains partenaires le centre fait face à quelques difficultés liées à son fonctionnement. Il s’agit principalement :
De l’insuffisance du matériel de travail (appareils électroménagers et manque de moyens financiers pour le bon déroulement des cours de cuisine et matériels nécessaires au déroulement des cours de couture).
Du manque de magasin de stockage des produits
Du manque d’accompagnement au terme de la formation des filles (auparavant à la fin de leur formation les filles reçoivent certains équipements comme une machine à coudre, des ciseaux, un fer à repasser plus la somme de 30.000f pour les aider à installer leur atelier mais aujourd’hui ce n’est plus le cas, faute de moyens).
Du rehaussement des frais de scolarité. En effet, l’inscription au niveau du foyer était de 8.000f par an, mais depuis l’année dernière, les frais de scolarité ont connu une hausse vertigineuse. Ils s’élèvent aujourd’hui à 15.000f. Ce rehaussement des frais de scolarité prive beaucoup de filles de la formation, explique Mme François Falmata, formatrice depuis 25 ans dans le centre de formation de l’ANBEF. Nous savons tous, que l’éducation d’une fille est reconnue comme un des leviers les plus puissants pour sortir de la pauvreté et pour s’émanciper souligne-t-elle. C’est pourquoi, elle lance un appel à l’endroit des partenaires afin de soutenir financièrement et matériellement le centre pour que des milliers de filles puissent être former. Son ambition : permettre aux jeunes filles et aux femmes de prendre confiance en elles, de faire leurs propres choix et d’avoir un métier pour construire leur avenir. Les familles en situation d’extrême pauvreté ne peuvent subvenir aux frais de scolarité de leurs enfants, et si elles le peuvent, elles font souvent le choix de scolariser leurs garçons plutôt que leurs filles. Compte tenu de tous ces freins, Mme François Falmata ARI invite l’ANBEF à revoir largement à la baisse les frais d’inscription. Aussi, que l’association récompense au moins les cinq (5) premières filles ; celles ayant obtenu les plus fortes moyennes. Que le centre puisse leur offrir des kits d’accompagnement composés de : de machine à coudre, des accessoires, des tissus et une somme symbolique pour l’installation de leur atelier. De quoi davantage contribuer à leur réinsertion socio-professionnelle et renforcer leur résilience socio-économique.
© 2024, ANBEF-NIGER. Tous Droits Reservés